LE CHÂTAIGNIER
II est facilement reconnaissable grâce à ses grandes feuilles et à ses bogues piquantes.
Cet arbre, d'une grande longévité (jusqu'à 800 ans), ne fournit pas seulement des fruits qu'on adore, grillés à l'automne et glacés à Noël, mais aussi un bois formidable pour les charpentes, pour les piquets de clôture (en particulier les ganivelles*) car il résiste bien à l'humidité, et... pour les castagnettes (olé !).
LE MERISIER
Ce cerisier sauvage a une drôle d'histoire. Protégé par la loi au Moyen Âge afin de fournir des fruits pour les pauvres, il a tellement proliféré qu'un décret royal a ordonné sa destruction en 1669. Les qualités exceptionnelles de son bois, très veiné, dur et lourd, en ont fait un trésor pour les ébénistes de Rennes au XIX1 siècle. Mais au XX' siècle, le remembrement* lui a été préjudiciable. Tu le reconnaîtras au printemps à sa floraison blanche, puis à ses feuilles dentées et à ses merises.
L'ORME
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Disséminé en forêt parmi le chêne, le frêne et l'érable, ou isolé dans le bocage, il se distingue par un tronc droit et un houppier* arrondi. D'une longévité remarquable (jusqu'à 500 ans) il est hélas gravement menacé par une maladie (la graphiose). Ses feuilles sont très faciles à reconnaître car elles sont dissymétriques à la base. |
L'ÉRABLE CHAMPÊTRE
Chez nous, on trouve l'érable champêtre et l'érable sycomore, mais hélas pas l'érable à sucre, qui donne le délicieux sirop que nos cousins du Québec apprécient tant qu'ils ont mis sa feuille sur leur drapeau ! L'érable offre un excellent abri pour le gibier. Tu le reconnais facilement grâce à ses ^ fruits, les samares, composés d'ailes membraneuses qui les font tourner dans l'air comme des hélicoptères. |